L’objectif photographique avait poussé à son degré extrême la capacité de l’oeil du sujet à saisir le monde comme ses images. Le cinéma est l’art du film. L’objet n’est pas la chose, l’objectité n’est pas la choséité : la limite kantienne n’est pas franchie. Dans le rendu wellesien de cette célèbre scène de la tragédie de Shakespeare, les sorcières insistent sur le pouvoir modelant de la main et conjointement de l’esprit (c’est leur incantation, si rauque et inarticulée soit-elle, qui opère la transmutation, et peut-être la transsubstantiation). Il est le contemporain des célébrations, dans l’éclat fugitif du cinéma soviétique, de l’objet industriel qui va supplanter, dans la main et dans l’idée de l’homme, l’objet naturel où se lit toujours trop le hasard, comme trace d’une soumission à des forces divines. Liste en rapport avec le cinéma américain, Liste en rapport avec le jeu vidéo et le cinéma, Œuvres dont le titre fait référence à une chanson, Liste des étoiles du Hollywood Walk of Fame, Liste d'œuvres inspirées par le mythe de Faust, Liste de collaborations entre réalisateurs et monteurs, Liste des présidents du jury du festival de Cannes, Chronologie des directeurs de la Mostra de Venise, Plans-séquences célèbres ou remarquables au cinéma, Liste de personnes récompensées aux festivals de cinéma de Berlin, Cannes et Venise, Liste des références culturelles à 2001, l'Odyssée de l'espace, Liste des références culturelles à Orange mécanique, Liste de sociétés de production de cinéma, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Catégorie:Liste_en_rapport_avec_le_cinéma&oldid=90026669, Projet:Arts du spectacle/Catégories liées, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions. 1. TOP 10 des citations cinéma (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes cinéma classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Christian Metz. tout ce qui a un rapport avec le cinéma aura sa place chez Cinéma Passion. Ob-jet : ce qui est posé là, devant moi ; ce qui n’existe qu’à être devant moi, devant quelqu’un. Il me tendit une loupe et je vis des brins de paille à toutes les fenêtres [2]. Si les faits ne nous surprennent pas, ils n’apporteront aucun élément nouveau pour la compréhension de l’univers : autant donc les ignorer ! Postsynchronisation L’image, à coup sûr, en reste interprétable : d’aucuns y ont perçu, qui des échos de l’imagerie médicale, qui une figuration des phosphènes. Cela aussi a été très tôt reconnu, et de Vachel Lindsay à Arnheim et d’Epstein à Eisenstein, on a loué ou vitupéré le gros plan pour ce pouvoir d’étrangéification [9]. Et si ce sont les 15-35 ans qui en sont les plus friands (40 % du public en 2006; Sources CNC) ce n’est pas un hasard. Sa malédiction — et sa force, comme l’ont su tous les cinéastes qu’a exaltés la surhumanité de l’oeil de la caméra, de Vertov et Epstein jusqu’à Bresson louant son « indifférence scrupuleuse ». « Le » cinéma — cette personnalité abstraite et générique, mais néanmoins pensante, dotée d’intelligence et de psychisme donc d’attention — jette trop évidemment de ces coups de projecteur qui sont comme mon attention. Plus encore que son usage dramatique peut-être, l’attention visuelle et picturale à l’objet le souligne, le gonfle, le fait presque sortir de l’écran pour venir me chercher. Le jury dispose du rapport rédigé par le candidat pour son inscription. 12 août 2020 - 21:06. Si cet être technique, au psychisme élémentaire mais immaîtrisable, veut pouvoir décrire quoi que ce soit, il faut donc d’abord qu’il apprenne le choix, et pour cela l’attention. This article examines three modes of the appearance of an object in film: the found-object—in other words, everything which allows the cinema to choose an object, to show it effectively and to render it expressive; the useful-object—quite simply, the mise-en-scène of an object which becomes an accessory of the dramaturgy ; and finally, the charged-object, which (metaphorically or otherwise) becomes a signifying object. Et se baser sur l’intérêt ou sur les hobbies d’une personne est un signe de compréhension, de complicité, de tendresse et d’amitié. Sans doute le cinéma s’est développé, à partir des inventions initiales d’Edison et de Lumière, par-dessus tout comme un art dramatique. Les objets peuvent fixer l’espace, en matérialiser provisoirement le centre ; ils peuvent apparaître et disparaître pour manifester un pouvoir singulier. Cet objet en effet est une roue de moulin, avec ses aubes, et il est difficile d’échapper à la dynamique symbolique qui s’attache, au cinéma et avant lui dans la littérature, à cet objet. Chaque objet monument est à la fois autonome et en rapport avec les autres, livre dans le Livre, site dans le … Ce qui est mis en avant ici, c’est le suspens du temps ou sa prolongation (suspens du temps vécu, prolongation d’un temps mémoriel ou projectif) — ce qui pour Tarkovski (1989, p. 64) relève d’une définition véritablement première du cinéma : « L’image est cinématographique si elle vit dans le temps et si le temps vit en elle. Étape 5 : Le chien se précipitera vers l’objet et le prendra dans la gueule. Cet article examine trois modes d’apparition d’un objet dans des films : l’objet trouvé, c’est-à-dire tout ce qui permet au cinéma de choisir un objet, de le montrer efficacement, de le rendre expressif ; l’objet utile, c’est-à-dire tout simplement l’objet mis en scène, devenu accessoire de la dramaturgie ; enfin, l’objet investi, soit l’objet devenu signifiant (par métaphore ou autrement). Mais cette propension du cinéma à la chaîne, à la succession et à l’articulation peut aussi s’affirmer hors de la dramaturgie. Doit-on parler alors de langage d'objet, de signes concrets qui imposent en quelque sorte leur «réa lité» de base au langage cinématographique? Et par ailleurs il est bien évident que je ne prétends pas, par cette remarque sommaire, rendre justice à tout de ce film, qui ne possède pas seulement une grande force théorique, mais une évidente, et immédiatement active, puissance plastique (laquelle le rend recevable même par des publics généralement réticents devant le cinéma « abstrait » ou « expérimental », notamment). L’élection de l’objet a donc plus souvent avantage à ne pas être manifestée par sa simple et comme mécanique venue au premier plan, toujours menacée par ce grossissement excessif. Un verre d’eau, une coupe de fruits n’existent que parce qu’un humain représenté les regarde, parce qu’ils permettent des relations entre représentations, et pour finir, parce qu’ils me sont destinés et parce que les regardant j’accepte leur offre de devenir des choses pour moi, entrant en relation avec moi — c’est-à-dire des objets. : indépendance de l'Inde, « troubles » en Irlande, cas Afro-Américain…), notamment à travers le prisme des postcolonial studies et de leur vocabulaire critique. Une bonne partie de l’art du cinéma comme dramaturgie consiste à faire circuler des objets (je vais y revenir dans un instant), à les rendre sans cesse à nouveau praticables, à les motiver et à les justifier en renouvelant à chaque instant leur existence dramatique. The anthropological value of film is unanimously recognized as its capacity to account for human action in real time. Si l’on entend par le réel tout ce qui se présente comme stricte singularité – et est par conséquent hors d’état d’être jamais « re-présenté » –, on est tenté d’estimer de prime abord que, de tous les arts, le cinéma est celui qui entretient le moins de rapports avec la réalité : pour appartenir essentiellement non au domaine du réel, mais à l’univers de ses doubles. L’effet visuel obtenu peut être une déformation ou un sentiment de faiblesse, fragilité du personnage ou objet en question. Lowder a décrit son objet, mais à un stade du descriptif où généralement la représentation (surtout cette représentation éminemment socialisée qu’est le cinéma) ne s’arrête pas : le stade du préiconographique, et même du préiconique, ce stade où l’éblouissement de la vision, où l’illusion même sont cultivés. Il faudrait ici avoir le temps de revoir des films comme L’Homme à la tête de caoutchouc, Le Mélomane ou Le Bourreau turc, où l’objet le plus banal, en même temps le plus improbable au titre d’objet, est produit : la tête humaine, transformée en boule manipulable, jetable, accrochable, à moins qu’elle ne devienne ballon de baudruche. La chose ne se regarde pas, n’est pas objet d’attention, ne se comprend pas. Le rêve, certainement, est un autre rapport à l’objet, manifeste une autre espèce d’intérêt qui lui est porté (non plus la conscience mais l’inconscient, pour le dire vite). « “Il faut voir comme tous les plis de tous les vêtements de cette figure et des autres sont vrais”. Identification des moyens rhétoriques de la persuasion. Après le cinéma, et la musique, qui "reste son premier amour", elle s'attaque à un tout autre univers avec brio : celui de la décoration. Qu’a fait Vertov sinon inventer un cinéma dans lequel éclate la joie à filmer une chose nouvelle [8], à donner de chaque objet l’image la plus inattendue et à la fois la plus juste ? En même temps ils appartiennent pleinement à cette scène où règne presque sensoriellement une chaleur étouffante de coeur de l’été. j’aurais besoin d’idée, pour des activités en rapport avec le cinéma, la directrice ne ma rien donner comme indication a par : sujet le cinéma. 13. La plongée consiste en une prise effectuée avec un angle au-dessus de l’objet ou du personnage présent dans le plan. Il s’intéresse principalement à l’esthétique comparée et à l’analyse de film. Il suffit par exemple de laisser opérer le plus puissant moyen d’action qu’ajoute le drame : le temps. La caméra « regarde » de haut en bas. Approfondir en direction de la chose relève d’une autre démarche, qui ne passe pas par le flottement de l’attention, mais au contraire par sa concentration, par son épuration et par une sorte de renonciation à son utilité. Fabriquez des lunettes 3D avec du papier cellophane rouge et bleu. Cette réminiscence de genres picturaux — bien plus intéressante évidemment que les citations ou les pastiches — est un puissant courant de fond du cinéma. Véritable technicien artistique, l’accessoiriste produit aussi des effets spéciaux : buée sur les vitres, drap qui prend feu, vent dans les cheveux… voilà tout autant de petits détails que l’accessoiriste crée. Or c’est précisément autour de cet objet inexistant, dénué de valeur comme d’importance, que se noue d’abord la tresse d’une conversation où abondent les sous-entendus et les surdéterminations érotiques et politiques (« c’est le communisme » ; « moi c’est autre chose je dors avec seulement un foulard ») ; puis, plus spectaculairement encore, il est ce qui ancre la réplique d’entrée de Claudette Colbert, prononcée off, « j’achète le pantalon », qui est l’une des plus riches de sens condensés de Lubitsch — par ailleurs spécialiste de la condensation des répliques ; on y entend à la fois l’attrait érotique (et même, carrément sexuel) de la fille envers le garçon, le retour de la marchandise dans un circuit économique normal dont l’excentricité du jeune milliardaire avait failli l’exclure, enfin, la surprise que représente toute rencontre avec une personne inconnue, et l’arbitraire corrélatif qui est celui du raconteur d’histoires (lequel a le droit d’introduire un nouveau personnage à son caprice). Je parlais en commençant d’objet trouvé ; il existe d’ailleurs du cinéma trouvé (found footage), qui pousse à une limite, celle de l’aléatoire, le refus de choisir l’objet. N’importe quoi a pu, au cinéma, devenir objet — puisque l’attention et la singularisation sont des propriétés de l’appareil cinématographique, non des fictions auxquelles il se prête. Le cinéma met en rapport avec l'objet, sans l'illusion d'une plénitude possible du rapport objectal Comme tous les "grands arts", le cinéma maintient l'objet à distance Le hors-champ, cette ombre sans frontière qui cerne l'éclat de l'écran, est aussi le lieu des projections mentales et la ligne de fuite des spectateurs Le cinéma est dans la vie et la vie est dans le cinéma. Le regard qu’il jette sur la coupe de fruits à demi pourris est apparemment désengagé, désintéressé, il vient ponctuer une méditation amoureuse, une sorte d’exaltation à la pensée de la jeune fille aimée — mais cette méditation et cette exaltation sont elles-mêmes à demi pourries, cet amour est non seulement impossible mais malsain, et la belle jeune fille coïncidera bientôt dans le film avec l’image traditionnelle de la mort. Liste des sites ayant un rapport avec le mot 'objet' (page 1) Mes Annuaires des sites pour les utilisateurs. Pourtant, le cinéma, dont la part visible socialement reste bien celle-là, s’est aussi, plus obscurément peut-être, tout aussi profondément à coup sûr, construit comme un art de la description. Pour amateur et collectionneur d'objets en rapport avec le cinéma. Cette rencontre avec Noée Abita est une nouvelle occasion d'ouvrir les portes de notre Chambre Verte. L’objet en question est la petite statue ou effigie à l’image de Macbeth, que les trois sorcières modèlent sous nos yeux, dans une matière qui a la plasticité de la glaise, mais qu’elles semblent avoir directement tirée de leur chaudron maléfique [15]. La caméra « regarde » de haut en bas. Mise en jeu de l’objet, qui est le plus souvent au cinéma l’un des moments ou l’une des parties de cette activité plus générale qu’on appelle la mise en scène. Si l’objet se définit comme objet de mon attention, celle-ci ne fait pas entrer en ligne de compte genre, classes, voire nature d’objets : c’est la liberté du sujet qui fait l’objet, qui le trouve ou mieux, l’élit. Aujourd’hui la perte de poids est l’un des éléments essentiels qui permettent de mettre en avant les produits destinés au sport connecté. Au cinéma. Au cinéma le noir de la salle supprime tout rapport de perspective que l'image pourrait entretenir avec les objets qui l'entourent. Vous pouvez directement rechercher l’objet que vous voulez dans le cadre recherche. Sans doute pas : les deux cinéastes cités sont, le second un esprit religieux, le premier un constructiviste ; mais peut-être faut-il déjà y voir un peu davantage, une propension double du cinéma, à contempler l’objet au risque de son absorption dans la méditation sur la chose, ou au contraire à l’évacuer à peine vu et choisi, au bénéfice d’un discours, d’une chaîne. Comme mon regard (ou mon écoute), la caméra peut tourner autour de l’objet pour le découvrir dans son extension ; comme mon esprit, elle peut même — c’est encore la thèse d’Epstein — déduire les aspects cachés de ceux qui sont actuellement visibles, construire l’idée de l’objet à partir de certains de ses aspects ; mais en outre, le cinéma est doté d’une perspective temporelle, qui lui permet de pratiquer autrement que moi, de façon plus variée, plus illimitée, cette construction. Si l’humanité s’est faite en donnant le statut d’objet à certaines choses et plus essentiellement en créant, avec le concept d’objet, l’idée d’un rapport subjectif entre moi et le monde, le cinéma au fond inverse cette évolution, en se découvrant capable de dés-anthropiser l’objet, pour le rendre à la chose. Le record du nombre d’utilisateurs en ligne est de 276, le mer. De cet usage de l’objet comme signifiant du désir, qui informe les fictions cinématographiques classiques, un cinéaste s’est fait le virtuose : Hitchcock, dont l’oeuvre dans notre mémoire n’est rien d’autre qu’un catalogue d’objets, par eux-mêmes indifférents et aussi triviaux qu’un vulgaire pantalon de pyjama, mais investis — par la grâce du montage, du jeu sur le vu et le caché, du jeu magistral avec le temps et sa suspension, avec l’attente, la surprise et l’attente comblée, bref par l’art de les rendre intéressants pour la représentation des désirs et des affects — du pouvoir de signifier les ressorts les plus cachés, les plus intimes, les plus secrets et incompréhensibles des comportements humains. — Non. La tête monstrueuse et démiurgique de Bom, dans le film de Beckett, a transformé les têtes de Bam et Bem en objets pour mieux les manipuler, pour exercer visiblement son pouvoir sur elles (et sur eux). Mais le problème n’est pas de décrire la réalité, le problème consiste bien plus à repérer en elle ce qui a du sens pour nous, ce qui est surprenant dans l’ensemble des faits. […] Et étant donné que c’est une conscience qui opère ces divisions et ces réunions, on dira du plan qu’il agit comme une conscience. (Du mouvement de rotation qui semble consubstantiel à une rouerie, il démontre par exemple qu’il suffit de garder la scansion régulière.) Mais ils peuvent aussi — c’est le plus banal — être simplement ce qui s’échange, de personnage-sujet à personnage-sujet, ce qui double et conforte l’échange de la parole (et des regards). Elles noient la conscience. C’est une belle illustration du pouvoir qu’a le cinéma-philosophe de comprendre l’objet autrement que ma conscience, de lui donner une vie, ou au moins un milieu — cependant, en le maintenant sous un regard. Je pense que le cinéma est une façon d'entretenir un rapport avec le monde. L’objet dramatique peut se regarder, s’isoler sous le projecteur de l’attention du cinéma, mais il n’est pas besoin pour cela de l’isoler matériellement, de le cercler comme faisait le cinéma muet avec ses vignettes et ses iris, ni de l’amener à la monstruosité du grossissement extrême. De ce point de vue, il n’est peut-être pas de cinéma où la présence de l’objet ait été plus forte que celui qui, inspiré de près ou de loin du cubisme, l’a glorifié visuellement et plastiquement sous les espèces d’une volumétrie excessive. objets et son ampleur que par ses problématiques spécifi ques. La qualité sensible est habitée par une signification prégnante, qui nous est donnée dans l’acte perceptif : voilà ce que théoriquement et pratiquement nous dit Roulement Rouerie Aubage ; voilà comment le cinéma se propose d’approfondir ses représentations et notre perception en direction de la chose (« en direction », seulement : la chose, le préperceptible, est à jamais inaccessible aux représentations, qui la font disparaître derrière ses apparences [19]). La fascination des avant-gardes muettes pour l’imagerie du rêve, et le recours à cette imagerie comme métaphore de l’enchaînement des images de film, dans la plupart des théories « spontanées » du cinéma, en témoignent. Cartons de couleur, bâtons de bois et personnages à découper pour faire des marionnettes de cinéma. En lien avec l’objet d’étude « la parole en spectacle », exercice d’oralisation des propos rapportés en discours direct. Mise en interaction (chercher un lien actif entre le visiteur et l’objet) 16. Cette page liste les mots en français en rapport avec le cinéma. Par pure commodité » (cité dans Le Monde, 7 novembre 1998, p. 17). Achetez en toute confiance et sécurité sur eBay! L’objet est une catégorie des philosophies du sujet, l’un et l’autre concept ne peuvent se prendre qu’ensemble, définis l’un par l’autre, renvoyant l’un à l’autre, et sans le sujet qui en garantit l’existence attentionnelle, voire intentionnelle, comment l’objet existerait-il ? Il ne prendra pas l’objet tant que le chien n’est pas tout près de lui, sinon le tombé risque de se faire de plus en plus loin. @lolos70. Opposed to these three types of filmic objects is a rarer and more abstract type in which a film seeks in the object that which belongs to its “thing-ness,” or to the “thing-in-itself:” by definition something unattainable to our perception or intellection, but which may be evoked or suggested by the work of a figurative order. Monsieur le Président de la République, L'article 93 de la loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance les mesures relevant du domaine de la loi propres à modifier le code du cinéma et de l'image animée sur divers sujets. La matière ici ne forme plus un objet, ne crée plus une figura objectale ; la matière est informée, mais sans passer par le modelage, sans passer par l’objet. Dans toutes ces attitudes de cinéma devant l’objet, c’est le rapport humain à la chose qui est produit, souligné, travaillé. L’objet s’identifie, il circule et communique, il signifie, il est le masque humanisé, approprié à nos usages, converti en signes, de cette entité plus radicale et plus opaque, la chose (y compris la chose animale) — laquelle ne peut que consister. Wizarding World – La magie du cinéma Vol.3 : Objets Ensorcelés. Le record du nombre d’utilisateurs en ligne est de 276, le mer. 8mm : créé par Kodak en 1932. On fait des phrases, on les articule, ça fait un paragraphe, une séquence. Le vendeur assume l'entière responsabilité de cette annonce. 13) Contre-plongée : prise faite avec un angle au-dessous d’un personnage ou d’un objet. Toute apparence suppose une substance : en un sens, le cinéma est la prise au sérieux, logique et jusqu’au bout, de cette philosophie populaire. Noter que Vertov a inventé l’idée du film comme « ciné-chose » (Sadoul traduit, à tort selon moi, ciné-objet). (...) Quand je commence le montage, j'ai l'impression de voir la vierge, le montage c'est de l'écriture. Dans la version imposée à l’époque par la firme Republic, qui produisit le film, ce prologue est d’ailleurs muni littéralement d’un commentaire, dit en voix off, et qui explicite de manière assez lourde le sens de cette sorcellerie. Mais il y a dans ce film le désir de ne pas voir l’objet mieux qu’une vue affaiblie, atténuée, empêchée ou commençante ne saurait le faire, le désir de ne voir que ce qu’on voit avant de voir des objets, avant de bien distinguer, au moment même où la vision se forme, où s’esquisse l’intérêt à venir pour l’objet que l’on va par là délimiter. En voyez-vous dans le tableau ? J’aimerais donc risquer, à propos du cinéma et de l’objet, l’hypothèse suivante. citations avec objet Voir aussi : 96. citations avec objet. Le cinéma Megarama à Denain n’a pas fini de faire parler de lui. Dans ses Histoire(s) du cinéma, avec le passage de l’épisode 4a intitulé « Introduction à la méthode d’Alfred Hitchcock », Godard a résumé, en même temps qu’il leur rend hommage, ces objets hitchcockiens, notant bien leur stricte indifférence, en même temps leur importance, exactement proportionnelle à cette indifférence : plus l’objet est faible par sa charge propre, plus il est « nul », quelconque, plus est fort le pouvoir du cinéaste — lequel atteint, dans la phrase de Godard, au « contrôle de l’univers ». Cependant, le gros plan, parce qu’il est, quasi inévitablement, aussi un plan gros, a presque toujours une puissance de monstruosité, d’énormité, et, passez-moi le mot, d’inquiétance. sur le livre Au cinéma… Pour être … Affiches, photos, livres, disques, vêtements, papeterie, vaisselle, jouets, objets publicitaires, etc. Voilà la métaphore de cette attention à ce qui n’est pas l’objet — pas encore, pas assez ou trop ; voici maintenant en acte, dans un film dont c’est la visée expresse, ce qu’est l’attention à un tel objet qui n’est pas objet mais que tout le film aboutit à maintenir autant qu’il peut (autant que le peut une image) à l’état de chose. Ce philosophe toutefois, pour ce qui est de l’objet, a du mal à apercevoir et à appréhender autre chose que l’objet empirique ou en termes kantiens le phénomène — même si l’objet transcendantal parfois l’attire (mais il n’a pas de noumène correspondant), et même si la chose en soi est sa limite (c’est en un sens tout ce que j’aurai à dire). Bonjour, Cest bientôt lanniversaire de ma meilleure amie, elle rentre dans la vingtaine et je voudrais marquer le coup avec un cadeau assez personnel, dans le sens où je sais que ça pourrait vraiment lui faire plaisir ! Le cinéma a souvent été conscient de cette conscience, et il a parfois tenté de lui échapper (c’est la fameuse équation de Deleuze : « le plan, c’est-à-dire la conscience », qui est faite pour préciser que cette conscience n’est pas la nôtre mais celle du philosophe-machine [13]). Simplement, la chose qui, dans le monde, représente en quelque sorte l’état primitif, brut, non travaillé de ce que l’activité et la conscience humaines ont transformé en objet, est au cinéma le terme peut-être inaccessible d’un travail à rebours, d’un complexe labeur, forcément réflexif et théorique, sur l’apparence de l’objet, son usage et sa substance. Je désire instaurer avec lui une relation. Lisant ce texte, Rose Lowder commente ainsi cette expression : « Dans la matière-lumière de Roulement Rouerie Aubage, il y a le rôle de l’esprit contestataire, lorsque les images intentionnellement voilées deviennent des éléments fonctionnels de la part d’un auteur qui a vécu durant une décennie l’obligation de les bannir, au nom de l’acceptabilité des phrases visuelles ; puis, dans la matière faite de grains, l’esprit expérimentateur intervient pour filmer systématiquement avec diverses pellicules. En l’isolant, et pour cela le cadre semble être le premier outil, surtout dans le jeu de ce qu’on a d’abord appelé « premier plan », puis « gros premier plan », puis « gros plan » et qui fait l’objet exister imaginairement près de moi, tout près (« ce n’est pas vrai qu’il y ait de l’air entre nous », dit Epstein de son rapport littéralement cannibale au gros plan). Les objets de cette sorte sont innombrables dans les films narratifs ; ils en sont, jusqu’à un certain point, la substance même, depuis que le cinéma a choisi la pente narrative de préférence à la pente épique (l’epos n’a pas besoin d’objets fictionnels, d’objets fonctionnels et praticables : il lui suffit de quelques emblèmes, toujours les mêmes et récurrents). L'incontournable Clap de cinéma professionnel, noir ou blanc, se décline en grand et moyen format, avec charte de gris pour vos réglages. J’ai pratiqué quelques coupes dans le texte sans les signaler – dans l’intérêt d’une lecture suivie. On doit le choisir avec soin. La boutique en ligne des accessoires de cinema : Movie Object Reproduction Bienvenue sur notre site. Les fruits nous l’annoncent — sans ambiguïté, pourtant sans insistance excessive. ... Vous pouvez déposer en ligne une annonce 100% gratuite pour un objet à donner et ainsi vous débarrasser rapidement de vos objets et affaires inutiles. Le monde buñuelien se constitue d’ailleurs, dans plusieurs de ses films, autour d’une scène instauratrice qui noue ces deux registres (par exemple, le lavement des pieds au début de El), et lui-même en avait trouvé, avec le Christ à cran d’arrêt qui devait être le titre de ses mémoires, l’emblème parfait. I Le cinema et le jeu avec la perception. On fait des phrases, on les articule, ça fait un paragraphe, une séquence. Il est clair que la banane et la boîte de sardines de Genèse d’un repas, conçues et exécutées comme figurations d’un discours théorique — apodictique mais cohérent — sur l’impérialisme et l’économie de pillage, n’ont pas à proprement parler, dans le film de Luc Moullet, d’existence en tant qu’objet, mais en tant que genre ou classe d’objets, c’est-à-dire, en tant que concepts quasi purs. Je ne dispose d’aucune théorie générale — psychologique ni simplement logique — de l’attention, et mon but plus modestement est d’examiner certaines déterminations et peut-être certaines modalités de l’attention que le cinéma — le cinéma en général, donc, sans acception ni de genre ni d’époque — peut porter à l’objet — l’objet en général, quitte à définir un peu ce que pour les besoins de la présente réflexion j’entends par là. Il à été décliné en deux versions : Simple 8 et Super 8 (différences dans les perforations et la taille de l’image). En 1998, en parallèle avec l’exposition Visions capitales, le Louvre a programmé plusieurs films consacrés aux têtes coupées, depuis Toby Dammitt de Fellini jusqu’aux Heads de Peter Gidal. La première parade contre les pouvoirs abusifs du plan (en tant que plan gros, mais aussi, virtuellement, en tant que plan tout court), c’est bien sûr de ne pas laisser le plan agir seul, de l’insérer dans une chaîne, si l’enchaînement est le plus sûr moyen de maintenir l’objet dans sa fonctionnalité ou sa limitation. Le cinéma a, avec l’objet, un rapport d’immédiateté, presque trop naturel et constitutif ; à partir de ce rapport — qui va de la simple attention portée à un objet que l’on singularise et désigne, sur lequel on focalise, à la plus grande signification ou importance que l’on peut lui accorder —, le cinéma peut viser un rapport à la chose, à l’être-chose, et souvent a été tenté de le faire. Je cherche : recherche objets en rapport avec le cinéma. Il dirige aussi le Collège d’histoire de l’art cinématographique à la Cinémathèque française. Soit le début de La Huitième Femme de Barbe-Bleue (Ernst Lubitsch, 1938), la célèbre séquence de l’achat du pyjama. Le signifiant imaginaire. L'objet que me laisse supposer cette image est physiquement absent. Sans ambitionner d’aller jusqu’à la compréhension de l’univers, allons, avec le cinéma, jusqu’à cette surprise, toujours renouvelée, toujours intéressante.