C’est dans cet établissement que le prince obtient son baccalauréat international en 1986[6]. Troisième et dernier fils de Constantin Ier de Grèce, il règne de 1947 à 1964. Déjà en froid avec Londres, la famille royale de Grèce soulève la colère du gouvernement britannique en recevant à plusieurs reprises (en 1953 et 1954) monseigneur Makarios à Athènes[162]. Cependant, la nationalité de Frederika et ses liens de parenté avec le Kaiser Guillaume II rappellent surtout aux Hellènes et aux gouvernements alliés la période de la Première Guerre mondiale. Veillé par son épouse à Tatoï, Paul voit sa santé se dégrader rapidement et le diadoque Constantin est envoyé en urgence sur l'île de Tinos pour y chercher une icône considérée comme miraculeuse. Dès 1923, la république est proclamée à Athènes et Paul prend une nouvelle fois le chemin de l'étranger. Cette déposition est confirmée par le référendum de décembre 1974 au déroulement controversé. Très affecté par ce décès, Paul se rapproche de ses sœurs, Hélène, Irène et Catherine. Cela a pour conséquence que la famille de Paul est très proche de la famille danoise. Une fois encore, le projet matrimonial de Paul fait long feu. Mais, malgré l'enthousiasme du jeune garçon, qui s'intéresse très tôt à la mer, le projet ne peut être concrétisé du fait de l'éclatement de la Première Guerre mondiale[8],[9],[10]. L'année suivante, Georges II s'éteint et son frère monte sur le trône sous le nom de Paul Ier. La dernière modification de cette page a été faite le 2 novembre 2020 à 14:12. Il ne craint pas non plus d'aller contre les recommandations de son Premier ministre (comme lors de son voyage au Royaume-Uni en 1963) ou de mettre en avant les liens privilégiés qu'il entretient avec l'Armée (faisant ainsi craindre aux opposants de la monarchie des velléités de coup d'État)[179],[180]. Or, parmi l'ensemble des personnalités du gotha conviées aux épousailles, ce sont les éléments allemands qui dominent, ce qui renforce le malaise de la population[94]. Humilié, malade et sans plus aucun pouvoir, Georges II envisage un moment d'abdiquer en faveur de son frère mais décide finalement de n'en rien faire[122],[123]. C'est également … Sous son impulsion, l'Assemblée hellénique proclame la restauration de la monarchie et nomme l'homme politique régent en attendant le retour de Georges II au pouvoir. Le 10 juillet 1930, le prince arrive donc à Villefranche-sur-Mer, où il embarque à bord du Frefrada. Chaque hiver, Paul et Frederika conduisent leurs enfants à Falken, en Autriche, pour y skier. Dans le royaume hellène, cet événement a un écho très fort et des manifestations anti-anglaises se produisent dans différentes villes du pays, ce qui conduit au renvoi de l'ambassadeur de Grèce à Londres. Or, parmi les personnalités les plus virulentes contre la famille royale se trouve le chef de l'opposition lui-même. Non ! Puis, Paul, ses parents, sa sœur Alexia et son frère Nikólaos (né en 1969), s'installent dans un hôtel particulier, au no 13 de la Via di Porta Latina[12]. À Bucarest, le prince Paul est accueilli chez sa sœur Hélène, épouse malheureuse du futur Carol II de Roumanie. De fait, les anciens Alliés n'ont pas pardonné à Constantin son attitude durant la Première Guerre mondiale et ils ne sont pas prêts à lui fournir leur soutien[39]. Grâce à Henry Drummond Wolff (selon Stelio Hourmouzios) ou à l'infant aviateur Alphonse d'Orléans[N 1] (selon Ricardo Mateos Sainz de Medrano), Paul parvient finalement à se faire embaucher comme apprenti-mécanicien dans la firme Armstrong Siddeley. Peu après son mariage, Paul s'installe à New York, où il intègre la Charles R. Weber Company, une importante compagnie maritime. Le Roi Paul de Grèce accompagné de Carla Gronchi, épouse du Président italien, lors d'une réception en l'honneur des souverains grecs au Palais du Quirinal le 19 mai 1959 à Rome, Italie. Entre 50 000 et 200 000 personnes sont mortes à cause des combats et 100 000 à 200 000 autres ont fui le royaume ou été déportées par les communistes dans les pays du bloc de l'Est[N 15]. De son côté, Paul se voit offrir une villa dans le quartier athénien de Psychikó. Incapables de rétablir l'ordre dans le pays et discrédités par leur implication dans les différents coups d'État, les républicains perdent progressivement du terrain face aux monarchistes et des voix de plus en plus nombreuses réclament le retour sur le trône de Georges II ou d'un autre membre de sa famille (comme le duc de Kent)[66],[67],[68]. Les petits princes sont élevés dans une relative simplicité et Paul Ier s'occupe d'eux personnellement à chaque fois qu'il en a l'occasion. Il établit alors sa résidence chez Hélène, qui a racheté la villa Bobolina après son divorce d'avec Carol II de Roumanie et la mort de Sophie[65]. En 1935, Frederika se rend à Florence, afin d'y étudier au Collège américain. Désormais apatride comme tous les membres de la famille royale, Paul reçoit cependant de son cousin, le roi Christian X de Danemark, un nouveau passeport[47],[50]. Cependant, les pourparlers n'aboutissent qu'au durcissement des positions de chacun des interlocuteurs et aucune solution n'est trouvée. De fait, les autorités allemandes interdisent formellement l'usage d'étendards régionaux à l'étranger[91]. Quelques jours plus tard, le 9 janvier 1938, est célébré le mariage princier, ce qui donne lieu à une multitude de bals, de banquets et de concerts. En 1997, il fonde sa propre société, Gryphon Asset Management, qui gère des capitaux[19], et, en 1998, il crée avec son beau-frère, Alexander von Fürstenberg (en)[24], le Ivory Capital Group, qui s'occupe d’importants investissements à caractère privé[19]. En 1990, le prince revient aux États-Unis, où il intègre l’Université de Georgetown au côté de son cousin germain, le prince des Asturies, avec lequel il vit un temps en colocation. Avant son départ, il demande cependant à la reine douairière Olga d'accepter la régence jusqu'au retour de son fils sur le trône[37]. » Il reste qu'après décompte des résultats, seuls 32 454 des 1 527 714 suffrages exprimés demandent le maintien de la république alors que 1 491 992 soutiennent le retour de la monarchie et que 3 268 autres sont déclarés invalides[69],[72],[73]. La diplomatie britannique profite alors de ces violences inter-ethniques pour proposer un nouveau plan de résolution du conflit, consistant en la mise en place d'une sorte de triple condominium anglo-gréco-turc sur l'île. Des manifestations contre Frederika se produisent alors au Royaume-Uni et la gauche grecque profite de la liberté d'expression qui règne dans ce pays pour dénoncer les « crimes » de l'État hellène. Un nouveau référendum, organisé en décembre, confirme en effet l'adoption du régime républicain par la Grèce. À la frontière yougoslave, elle est reçue par le Premier ministre Metaxas et par le diadoque lui-même[93]. De son côté, le roi Georges II, bien connu pour son anglophilie, cherche à faire oublier les origines germaniques de sa future belle-sœur. Après le début de l'attaque aérienne allemande sur la Crète, le 20 mai, le souverain et son gouvernement doivent tout de même se résoudre à évacuer l'île. Dans la capitale britannique, il retrouve d'anciennes connaissances, dont il sollicite l'aide pour obtenir un emploi dans le monde de l'aéronautique. Face à la détermination de Frederika, l'Église doit finalement renoncer à sa demande[92]. Pendant les années 1950, le couple royal effectue différents voyages à l'étranger. L'intention du nouveau souverain et de son épouse n'est cependant pas de rester vivre dans la capitale hellénique mais de déménager à Tatoï, une fois cette résidence restaurée. Pourtant, Georges II refuse de mettre en place un gouvernement d'unité nationale et nomme comme nouveau Premier ministre le gouverneur de la Banque nationale, Alexandros Korizis. Ce faisant, il déclenche les foudres de la presse britannique, qui l'accuse de soutenir le terrorisme des nationalistes chypriotes grecs[169]. Je ne voulais pas qu'ils aillent aussi loin ! Il continue à faire usage de ces titres pour signifier qu'il reste l'héritier du trône depuis l'abolition de la monarchie. En vieillissant, Paul Ier est atteint de problèmes de vue, qui l'obligent à se faire opérer de la cataracte en 1959. Membre d'une famille cosmopolite, qui plonge ses racines en Allemagne, au Danemark et en Russie (voir la généalogie), Paul a pour langue maternelle l'anglais et il n'apprend le grec moderne qu'en seconde langue[1]. Durant cette période, le prince n'a guère l'occasion de se frotter au feu ennemi mais son navire participe par contre à l'évacuation des réfugiés micrasiates qui affluent sur les rivages anatoliens après l'incendie de Smyrne et la défaite grecque face aux Turcs[41],[42]. Rama X, le roi de Thaïlande, a fait fusionner la richesse de la monarchie à la sienne, pourtant distinctes l’une de l’autre, grâce à un décret despotique établi en 2018. En échange de l'abdication de Georges II en faveur du diadoque et de sa femme, le Troisième Reich propose non seulement à Athènes d'empêcher Rome de l'attaquer mais encore de lui octroyer les territoires qu'elle revendique depuis longtemps dans les Balkans. Après cette date et jusqu'en 1990, Paul complète sa formation à l'Académie militaire de Sandhurst et sert comme lieutenant dans l’armée britannique[6]. Or, la situation financière des Oldenbourg n'est pas des plus brillantes et Constantin Ier, déjà hanté par un profond sentiment d'échec, ne tarde pas à tomber malade. Le roi Georges II n'ayant pas d'enfant et la maison d'Oldenbourg ne comptant plus guère de princes susceptibles d'assurer la pérennité de la monarchie hellénique, il devient rapidement capital que Paul contracte une union dynastique pour donner à son pays un héritier[N 6],[80]. Elles réunissent de nombreuses personnalités étrangères, parmi lesquelles le duc d'Édimbourg, l'ex-roi Humbert II d'Italie, le comte de Barcelone, le roi Gustave VI Adolphe de Suède, la première dame des États-Unis Lady Bird Johnson, l'ex-roi Siméon II de Bulgarie, le prince Rainier III de Monaco ou l'ex-président américain Harry Truman[193]. De son côté, Paul profite de son retour en Grèce pour reprendre sa formation dans la marine. Georges II quitte donc le Royaume-Uni à bord d'un avion le 27 septembre, et arrive le jour même près d'Éleusis, où il retrouve le diadoque Paul et Frederika. La Reine Frederika de Grèce rejoint son époux le Roi Paul 1er après la participation de ce dernier au défilé militaire organisé lors des célébrations de l'Indépendance nationale le 28 mars 1955 à Athènes, Grèce. Entre 1948 et 1952, Athènes reçoit ainsi 376 millions de dollars de la part de Washington[172]. Le prince Paul voit le jour dans le palais de Tatoï[3] un mois après la mise en place en Grèce de la Dictature des colonels, le 20 mai 1967[4]. Ces mêmes journaux présentent par ailleurs la souveraine comme une femme aux idées d'extrême droite qui gouverne la Grèce d'une main de fer[186]. Les deux jeunes gens finissent par se marier à Athènes le 14 mai 1962[185],[184]. Le ciel est gris ce 1er juillet au Royaume-Uni mais le … Les deux frères se rendent ensuite en Italie, où ils retrouvent leurs sœurs (toutes trois installées à la Villa Sparta) et d'autres membres de leur parentèle, comme le prince Christophe. Cela ne l'empêche cependant pas de faire parfois les frais des bêtises de ses frères et sœurs. Le réseau de communication est fortement endommagé et quantité d'églises, d'écoles, d'usines et de logements sont complètement hors d'usage[144]. Titre de courtoisie qui n'a jamais eu aucune reconnaissance officielle en Grèce. Dans le royaume hellène, l'événement est reçu avec d'autant plus d'enthousiasme que c'est seulement la deuxième fois depuis 1896 et l'exploit de Spyridon Louis qu'un athlète grec remporte une épreuve aux jeux olympiques[183],[184]. Cependant, la montée du républicanisme au sein des forces hellènes et l'opposition du roi à tout débarquement du diadoque en Grèce rendent ses projets caduques[119]. En dépit de ces deux événements, Paul Ier décide de maintenir le voyage officiel qu'il avait lui-même prévu d'effectuer à Londres en juillet de la même année. (Photo by Keystone-France\Gamma-Rapho via Getty Images) Le général Metaxas, dont les relations avec Paul sont pourtant difficiles, se réjouit d'un mariage qui pourrait renforcer les liens de son pays et de son régime avec l'Allemagne nazie[90]. Très proche de Paul Ier, le prince a reçu une éducation soignée et il participe aux audiences que le roi donne à ses ministres depuis l'âge de onze ans. Parallèlement, il fréquente les réceptions, les chasses et les régates organisées par l'aristocratie, sans pour autant négliger le piano, qu'il pratique chez son ami le lieutenant-colonel F. Alan Parker. Il continue à faire usage de ces titres pour signifier qu'il reste l'héritier du trône depuis l'abolition de la monarchie. Finalement, ils retrouvent le sol de leur patrie le 25 novembre et sont accueillis à Phalère par une foule en liesse[74],[75],[76]. Cependant, la jeune femme refuse catégoriquement de se plier à la requête du Saint-Synode parce qu'elle considère que son prénom fait partie intégrante de son identité. De son côté, Paul est promu au rang de diadoque de Grèce, en attendant l'hypothétique naissance d'un héritier au sein du nouveau couple royal. Protégé par les pays de l'Entente, et par la République française en particulier, l'homme politique crétois forme, en octobre 1916, un gouvernement parallèle à celui du monarque à Thessalonique. Dans le IIIe Reich même, Adolf Hitler désire profiter de l'union pour imposer son influence au royaume hellène. Le souverain a en effet beaucoup souffert d'avoir lui-même été écarté des affaires par son frère et il fait son possible pour que son successeur ne connaisse pas les mêmes obstacles[182]. Pendant onze ans, le pays n'est gouverné que par deux Premiers ministres différents (le maréchal Papagos et Konstantinos Karamanlis), d'ailleurs issus d'un seul et même parti (dont le nom évolue au cours de la période)[174]. À la demande de Sophie, la formation de Paul est par ailleurs complétée, entre 1911 et 1914, par des cours d'été à la Saint Peter's Preparatory School for Young Gentlemen d'Eastbourne, un internat à la mode qui attire alors les enfants de la bonne société britannique. Cependant, les mutineries qui éclatent dans la Kaiserliche Marine en novembre 1918 amènent la fermeture de l'école navale, désertée par professeurs et élèves. Le couple princier noue alors des relations amicales avec plusieurs membres de la famille royale égyptienne, comme la reine Farida, dont les enfants ont sensiblement le même âge que ceux du diadoque[121]. Libre de pénétrer en Grèce depuis la victoire juridique de son père face à Athènes devant la Cour européenne des droits de l'homme, Paul séjourne en outre chaque été dans son pays avec sa femme et ses enfants[24]. Converti à la mode du monocle, le prince mène désormais une vie oisive, fréquentant la bonne société britannique. « Démocratie couronnée » depuis l'élection au trône de Georges Ier en 1863, la Grèce n'en garde pas moins certains traits d'une monarchie autoritaire[178]. Georges II établit alors son quartier-général à La Canée, où il fait de son cousin, le prince Pierre, son aide de camp personnel. De plus en plus faible depuis son dernier voyage au Royaume-Uni, le roi s'évanouit juste après la cérémonie d'investiture du Premier ministre Geórgios Papandréou qui se déroule en février. Vaincu, l'homme politique crétois choisit de partir en exil. Le futur Paul Ier grandit à une époque où la Grèce connaît une forte période d'instabilité. Ancien vénizéliste, Kondylis est un militaire déçu de la république, qu'il juge coupable d'avoir amené l'anarchie en Grèce. Sa liaison devenant de plus en plus sérieuse, il projette de l'officialiser en se mariant. Afin de satisfaire le roi des Hellènes et de souligner leur appartenance à la dynastie britannique, les Hanovre demandent alors ostensiblement au roi Georges VI du Royaume-Uni l'autorisation de marier leur fille à un prince orthodoxe[91]. Le trône grec restant résolument vacant et la guerre déclenchée contre la Turquie en 1919 s'éternisant, les élections législatives se transforment en conflit ouvert entre les partisans de Venizélos et ceux de l'ex-roi Constantin. Cependant, après dix mois chez Armstrong Siddeley, Paul quitte Coventry pour Londres, où il s'installe dans un petit appartement situé près de la gare Victoria. Dans le royaume hellène comme à l'étranger, les fiançailles du diadoque avec une princesse allemande divisent. Pour faire barrage au drapeau nazi, le roi et son frère envisagent donc de hisser la bannière de l'ancien royaume de Hanovre dans les rues de la capitale hellénique. Malgré tout, Paul fait preuve d'une grande discrétion durant le voyage et rares sont ceux qui parviennent à percer sa véritable identité[62]. Au-delà de cette affaire du prénom, c'est la présence possible de croix gammées au moment des noces du diadoque et de la princesse qui choque le plus l'opinion publique grecque. Cependant, à l'adolescence, Sophie et Irène sont envoyées en internat à Salem, en Allemagne, afin d'y compléter leur éducation. Afin de répondre au dénuement de leurs sujets, Paul et Frederika créent, dès 1947, une fondation chargée de récolter de l'argent en faveur des victimes de la guerre civile. Cependant, l'image sainte ne suffit pas à guérir le souverain, qui meurt le 6 mars 1964, des suites d'une nouvelle intervention chirurgicale, à l'âge de 62 ans[192]. En dépit de la mise en place d'une nouvelle constitution en 1952, la couronne conserve des pouvoirs plus étendus que dans la plupart des autres monarchies européennes et Paul Ier est régulièrement accusé par les médias et une partie de la classe politique hellènes de se montrer peu respectueux du jeu parlementaire. Surtout, la quasi absence de ressources énergétiques propres constitue une véritable épée de Damoclès pour le pays[176] tandis que la défense continue à dévorer environ un tiers du budget national[177]. Après plusieurs semaines de remise à niveau dans une école préparatoire allemande, Paul intègre donc l'Académie de Kiel, où sa formation doit être supervisée par son oncle, le prince Henri de Prusse. Malgré la distance, l'union de Paul et de Marie-Chantal provoque un énorme scandale politique à Athènes. Une fois le résultat du référendum annoncé, une délégation hellène rencontre officiellement Georges II et le diadoque Paul à l'ambassade de Grèce, à Londres, pour leur demander de rentrer à Athènes[70]. La princesse Frederika n'est pas encore arrivée en Grèce que de nouvelles polémiques éclatent à son propos. Cela n'empêche pas les relations entre les deux pays de se refroidir considérablement les années suivantes à cause de la crise chypriote[147]. Paul Ier de Grèce (en grec moderne : Παύλος Αʹ της Ελλάδας / Pavlos I tis Elládas), roi des Hellènes et prince de Danemark, est né à Tatoï le 14 décembre 1901 et mort à Athènes le 6 mars 1964. Commence alors un périple d'environ un mois et demi qui amène successivement l'équipage dans le golfe de Patras (5 août), à Corinthe (7 août), dans la baie de Phalère, à Athènes, à Vouliagméni, au cap Sounion (19 août), à Chalcis, en Eubée, à Skiathos et Skyros (25 août), à Kymi (26 août), à Andros, à Syros, à Santorin, en Crète (29 août), à Navarin et finalement à Argostóli (12 septembre), d'où le Frefrada regagne l'Italie[62]. Le 14 décembre 1901, la princesse héritière Sophie de Grèce, née princesse de Prusse, mettait au monde le prince Paul assistée par le médecin-gynécologue de la famille royale Constantin Louros et du gynécologue allemand Keller dépêché par lempereur Guillaume II (frère de la princesse Sophie). En presque vingt ans d'exil et de vicissitudes politico-familiales, Georges II est en effet devenu un homme méfiant et taciturne. Paul Ier est le troisième fils du roi Constantin Ier de Grèce (1868-1923) et de son épouse la princesse Sophie de Prusse et d'Allemagne (1870-1932), elle-même fille de l'empereur allemand Frédéric III (1831-1888) et de sa femme la princesse royale Victoria du Royaume-Uni (1840-1901). En octobre 1947, le monarque contracte la fièvre typhoïde, qui l'immobilise pendant de longues semaines et fait craindre pour sa vie. Privé de sa nationalité grecque, il reçoit un passeport danois et vit successivement en Roumanie, au Royaume-Uni et en Italie. Dans son exil, la famille royale est bientôt suivie par la quasi-totalité de sa parentèle grecque, qui quitte Athènes avec le retour de Venizélos à la tête du cabinet et l'entrée en guerre du royaume hellène aux côtés de l'Entente. Paul de Grèce Métier : Altesse Royale, Homme d'affaires Signe : Taureau Date de naissance : samedi 20 mai 1967 (age: 53 ans) Pays : Grèce